52 Photo Project / Diary #1 - #2

lundi, janvier 11, 2016


Virevolte, papillonne.

Début janvier, j’ai découvert « Photo Project », un challenge photographique où le défi est d’illustrer un mot chaque semaine. C’est une idée douce, agréable et excitante venue de Lauriane, de « Hey Yellow Cat ». C’est pas comme si le temps se défaisait déjà devant moi. Pourtant, sans cesse ce besoin d’ajouter. Plus il y a de folies, plus on vit, non ?

Ouvrir la danse avec le très joli mot « Morning » la semaine derrière sur Instagram. J’ai bien pensé au petit déjeuner, pourtant, j’avais envie de quelque chose qui se frôle, quelque chose de doux sur la peau. Quelque chose qui au delà du chocolat chaud a ça de réconfortant à cette période de l’année. Les draps. Se blottir. Le temps suspendu. La chaleur d’une nuit de sommeil et le matin silencieux, qui doucement s’illumine.


{Morning / week 1}

Je me lève, je regarde le ciel bleu de nuages du matin voilé. Se lever tôt pour regarder le jour se lever, en hiver comme en été. Se rapprocher un peu de la nuit, mais la nuit qui se termine par le jour. Le commencement, là où tout l’espoir réside.

Une semaine émiettée en quelques gouttes de pluies et souffles de vent.
Janvier et le ciel devenu gris. Le sursaut du soleil en milieu de journée et la pluie qui redémarre. Il y a ce rythme de la journée bien particulier, celui où en regardant le ciel on ne sait pas toujours très bien quelle heure il est. Suivant la lumière, à midi il est dix-sept heure. Une autre saison aussi. 

Une journée lumineuse. Oui, même si le mois de janvier est à la pluie. Et souffle le vent.
Les journées filent. Ces journées qui passent si vite que l’on n’a pas le temps de les attraper. Les saisir, respirer fort, les ressentir. Alors, écrire. Ecrire pour les jours où il n’y a pas de photographies. Ecrire pour déballer, pour expulser. L’écriture qui revient par les tripes de manière tellement intense que douloureuse.
Par obsession. Le temps qui se cherche, le carnet qui se noircit mais pas assez. L’écriture qui demande du temps, du temps qui n’est pas là. L’écriture qui demande du temps parce qu’elle a besoin de se rattraper. D’étaler tout, de déborder. Comme si elle avait été retenu pendant des années, enfermée dans une bulle prête aujourd’hui à exploser. Les journées filent.
La confusion de la quantité. Et puis il y a eu ce trajet en bus et toutes ces choses à écrire pour raconter un simple voyage d’un quart d’heure. Les mots manqués.

Ça papillonne, ça virevolte.

Et il y a le « bois », celui qui est presque partout chez moi. Sans excès, mais amoureusement.
Superposer. L’hiver approche dans les températures de bords de jour. Réchauffer la journée comme le furtif mais florissant passage du soleil.

{Bois / week 2}

Pour retrouver le chouette projet et les jolies images, direction chez Lauriane, puis sur Instagram avec #52photoproject2016.

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