Les grands espaces, la nature. L'envie de s'évader. Du vert, du gris, du blanc, se perdre. A l'infini. De l'ordre du toucher. De la peau. Toujours y revenir, à la peau. A la sensation. A l'émotion. De l'ordre du végétal. Et y revenir, encore. Encore une fois. La nature et cette attirance infinie, cette obsession, des feuilles, des arbres, des branches, des fleurs, de son élégance et de sa beauté. Nourrir l'esprit. Et le corps.


Source : Pinterest

J'aurais aimé photographier une de ces vieilles cassettes audio qui traîne dans ma chambre d'adolescente. Une de celles que j'ai écouté des dizaines et des dizaines de fois lors de longues après-midi à chercher au fond de moi-même ce que j'allais bien pouvoir devenir, adolescence oblige. Cet objet qui a bercé les années 90. Oh merveilleuses années de dessins animés et de musique. Je ne voue pas de culte, mais un jour, j'y reviendrai, je vous parlerai des années 90. Car elles ont été chouettes, quand même. Il y avait aussi les vinyles, les 33 tours et les 45 tours qui rythmaient les dimanches. Après la chaîne hi-fi, le baladeur CD est apparu. Encore une fois, un mot et des milliers de possibilités. La liste serait longue. 

Musique. Il y a d'abord eu le tic-tac de l'horloge du salon. Le chat qui scrute du coin de l'aiguille. Puis il y a eu le chant des oiseaux du matin. Cette discussion à laquelle on assiste depuis les fenêtres de l’appartement. Une semaine que le printemps est arrivé et il n'a pas traîné pour effacer le peu de fraîcheur d'hiver que nous avons connu. Le soleil traverse le salon et les ombres changent, il y a de nouvelles odeurs et elles invitent de nouvelles sonorités. 

Et puis il y a tous les albums hébergés sur les étagères, la playlist de l'ordinateur ou en ligne. Longue comme les bras, ou plus encore, peut-être. Fonctionner par crise. Écouter un artiste durant des semaines et puis se rendre compte qu'on a arrêté subitement. Revenir à quelque chose de différent pour marquer une période, un changement. Il y a des musiques qui vous changent, il y a des albums, des artistes qui vous changent.
L'émotion, les envolées, les frissons, et parfois même les larmes. C'est aussi une question de moment. Ce que l'on est, ce que l'on ressent au moment où. Tout est toujours une question de jour, d'heure, de minute. L'état. L'état d'esprit. L'état du corps. Le ressenti. Le mouvement, le flottement. Et danser. Danser, oui, au milieu du salon, ou au milieu d'une rue. Sur une scène, ou dans une soirée. L'état d'esprit. L'état du corps. Le ressenti.

Je pourrais vous parler des artistes qui m'ont plu et me plaisent, j'aurais pu vous donner des noms, des indices, des idées, mais je préfère vous parler à la 3e personne du singulier. Car vous et moi, peut-être bien que nous n'aimons pas la même musique, et ici, peu importe, parce qu'il est juste question d'émotion. Les musiques de l'enfance, et puis celles de l'adolescence. Les découvertes des années d'université et ce que l'on en garde après. Cette histoire personnelle fait son chemin, nous accompagne. La musique vit au plus près de nous, parfois hurlante, parfois comme un chat qui sommeille, bienveillante.


Pour retrouver le chouette projet et les jolies images, direction chez Lauriane, puis sur Instagram avec #52photoproject2016.

Le printemps. Ma saison préférée. 

Cette période où le jour arrive plus tôt.
Où la lumière inonde le salon aux premières heures. Même si le ciel est blanc-gris. 

Cette période où les arbres commencent à fleurir, parfois avant même d'avoir sortie leur première feuille.
Une renaissance, un nouveau départ.
Ces journées où le soleil réchauffe le visage, tandis que l'air est encore frais sur la peau.

Ce lundi a démarré en l'absence du soleil. Et je me demandais bien comment traiter le joli thème de la semaine sans parler de mon amour pour le soleil. Et puis, après avoir parcouru mon agenda, commencer à prévoir les tâches de la matinée, superviser le planning de la semaine et envisagé les mails à écrire, il est arrivé. 

De précieuses minutes. Éphémères.

Ces minutes, celles qui donnent le temps de déclencher et de faire une image, deux images,... 

Des minutes qui réchauffent le cœur.

Inondée de lumière.

Pour retrouver le chouette projet et les jolies images, direction chez Lauriane, puis sur Instagram avec #52photoproject2016.

Elodie, fondatrice de La Fabrique à mariage, m’a proposé il y a quelques mois de répondre à quelques questions sur le sujet pour son blog. Une occasion pour moi de souligner les différentes modalités d’une prestation photographique lors d’un reportage de mariage. Cela m’a donné envie de reprendre toutes ses idées pour vous en livrer un nouvel article un peu plus détaillé.

Et pour vous offrir mon premier article sur le mariage ! Quelle meilleure manière pour moi de parler d'un reportage de mariage, de vous livrer des conseils et en profiter pour me présenter un peu plus sur le blog : commencer à vous parler de ma vision de la photographie, du mariage, et de ma démarche professionnelle.

Votre mariage va être l’une des dates les plus importantes de votre vie : une magnifique journée de bonheur. Votre belle journée est unique, elle vous appartient. C’est à vous de déterminer les souvenirs que vous souhaitez obtenir. En effet, une fois la journée passée, ce qu’il va vous rester c’est votre amoureux(se), vos alliances et vos souvenirs. Ces souvenirs qu’il va falloir capturer.

Pour ma part, la photographie de mariage c’est photographier les gens heureux !
On est d’accord que si vous souhaitez vous lier à votre amoureux(se) c’est pour du bonheur, n’est-ce pas ? Trêve de plaisanteries, pour moi photographier l’amour et les amoureux, c’est une des plus belles choses qui existe : rire avec vous, pleurer derrière mon appareil photo quand les émotions sont si fortes… (sensibilité quand tu nous tiens). La photographie est une forme de magie : elle vient rendre visibles les émotions humaines et permet de les revivre à l’infini.
J’aime suivre les mariés et capturer les précieux instants qui seront de merveilleux souvenirs. Mon approche est intimiste, spontanée et créative. Être au plus près, des émotions, d’une certaine intensité de l’existence. Je souhaite me rapprocher des fortes émotions sans oublier le grain de folie qui fait pétiller le reportage de mariage avec la relation complice dont je rêve avec tous mes mariés. Que mes images puissent refléter ce que vous êtes !
Comme j’aime la symbolique de l’intime, du souvenir, je suis une grande passionnée des boîtes et c’est un plaisir de pouvoir proposer à mes mariés une boîte en bois de tirages d’art ou un livre Fine Art dans mes prestations, avec des livres photo de qualité professionnelle. Le souvenir sur papier est pour moi très important à l’heure du numérique.

Pour partager et immortaliser ce grand moment, il y a différentes questions à se poser et notamment la fameuse question : « dois-je prendre un photographe de mariage professionnel ? ».

Reportage de mariage : la question du prix

Il est très important de définir le budget que vous accordez aux photographies de vos souvenirs. Cela va vous permettre de définir vos priorités et de vous permettre de démarcher les photographes qui vous correspondent aussi à ce niveau-là.
En tant que photographes on préfèrera vous parler d'un investissement : quelle valeur pour vos souvenirs ?
C’est un investissement pour vous par rapport au budget et pour le photographe en terme du temps de prestation et de service.
Les tarifs représentent bien plus qu’une série de chiffre :  vous choisissez un regard et son expérience. Ce sont les échanges du devis jusqu’à la rencontre, la préparation de la séance et le jour J correspondant à lui seul à un certain nombre d’heure. Mais c’est aussi tout le traitement apporté à votre reportage : le tri et le soin sur chaque image sélectionnée. Et sans oublier la livraison de vos belles images sur un DVD ou clé usb et avec un chouette packaging personnalisé !
Et sans oublier que les tarifs correspondent également à la gestion de l’activité : matériel, frais, charges sociales, etc.



Un ami pour faire les photos ?

Vos invités ou un proche sollicité pour l’occasion ne vont pas manquer de photographier la journée sous toutes ses coutures, que ce soit avec leurs téléphones pour les uns ou un appareil photo numérique de qualité pour l’autre. Nous vivons dans un monde de l’image et tout le monde a appris à faire des photos. Mais il est important de se poser quelques questions : Sera-t-il attentif à chaque détail des évènements ? Sera-t-il présent à tous les moments d’émotions ? Ne va-t-il pas privilégier la fête au reportage ? A-t-il le matériel nécessaire pour répondre à l’exigence du reportage (appareil qui peut ne plus fonctionner) ? A-t-il le « regard » artistique et journalistique qui fera de votre mariage de magnifiques photographies ?
Vous pouvez faire confiance à l’ami pour réaliser votre reportage, et il le fera avec toute l’amitié et la bienveillance que vous lui connaissez. Mais sans être un photographe professionnel, certains paramètres très importants pour votre journée peuvent être oubliés.   

Choisir un photographe professionnel : un service et une prestation de qualité

Cette journée, vous la préparez depuis des mois avec passion, ce qu’il vous restera de concret ce sont vos souvenirs et leur traduction en image. Se replonger dans la journée passée et tous ces merveilleux moments de partage, d’émotion, de rires, de sourires. Transmettre votre histoire à vos proches, à vos enfants et semer l’amour sur les murs ou les étagères avec des tirages ou des albums.
Choisir un photographe professionnel c’est être sûr que toute la magie de la journée soit immortalisée.

En effet, nombreux sont ceux qui imaginent charger un proche de la réalisation du reportage. Si dans cette situation vous ne voyez pas la différence face à un photographe professionnel, il sera plus difficile pour vous de vous projeter dans ce type de prestation. Mais quelque chose me dit que si vous êtes arrivés sur cet article c’est que la photographie vous intéresse, vous interpelle et idéalement pour moi, vous passionne pour faire vibrer vos souvenirs.

Un photographe professionnel pour votre mariage c’est allier un regard à l’expérience, la technique à la disponibilité, le matériel à l’attitude, la personnalité au service : c’est son métier, il est là pour vous. 

La journée de mariage : la magie des émotions

Une journée de mariage c’est pour moi vivre des émotions intenses avec deux êtres amoureux. Prendre conscience de ce que l’émotion nous apporte quotidiennement et le retranscrire en images. J’aime les rendez-vous préparatoires où l’on apprend à se connaître, pour préparer le jour J. La date arrive et on fait face aux imprévus, l’émotion naît très vite, les sourires sont sur toutes les lèvres malgré le trac qui peut survenir. Le reportage démarre et j’accompagne, il y a l’inspiration partout, les lieux, les objets, la sublime robe, les jolies chaussures, le beau costume, le parfum, les personnes présentes et les échanges entre deux déclenchements. Je vous suis pas à pas pour ne rien manquer, les souvenirs se tissent à chaque minute. La créativité naît de chaque instant, de la spontanéité du moment et de chacun.
Photographier un reportage de mariage c’est comme danser pour moi : se déplacer entre présence et discrétion, chercher une élégance dans le fait d’être là, visible, comme un murmure…
Mon moment préféré, je pense que c’est celui où les mariés se retrouvent, en fin de journée, avant de démarrer le cocktail souvent, pour profiter l’un de l’autre avant de démarrer la soirée. Je propose toujours de réaliser des photographies à ce moment là, comme ce prétexte à s’accorder quelques minutes à deux, pour réaliser la journée, prendre conscience de tout, et profiter.
Au moment de partir, c’est toujours avec des étoiles plein les yeux que je dis au revoir aux mariés, en leur souhaitant un grand et pétillant bonheur.

J’aime me poser pour écrire sur la table du salon. Regarder le ciel. Le soleil se lever, à travers les nuages. Et se demander ce que peut bien réserver la journée. Ce qui a été accomplit et tout ce qu’il reste à parcourir. Non pas comme une fin en soi, mais bel et bien pour le chemin que cela représente. 

Ce temps d’écriture, ce temps pour soi. Non ce n’est pas ruminer les sentiments. Les malaxer et les cracher. C’est se projeter, se rapprocher de soi même, aller au plus profond pour mieux vivre l’instant. Arrêter de vouloir courir après les évènements, les projets, savoir se pardonner de ne pas aller aussi vite qu'on le voudrait. Et apprendre à profiter avant que tout ne se réalise. Car le rêve est bien là.

Ceux qui me connaissent vous dirons que je suis plutôt amatrice d'un grand et gros sac fourre-tout qui peut tout contenir. Qui peut contenir ma vie. En fait. Le porte-feuille, l'agenda, le téléphone, un carnet de note, un appareil photo, un livre, un mp3.... Pourtant, j'ai appris à me déplacer plus légère. Et surtout depuis que je suis devenue une addict des tote bag. Je commence à créer une petite collection avec ces jolis petits sacs en coton. Ils seront certainement source d'inspiration pour de futures photographies. Pour l'heure, j'ai choisi de vous montrer celui qui est devenu mon compagnon de route.
En me lançant dans l'aventure de l'entreprenariat, mon esprit pétillait de tous les petits objets qui allaient pouvoir m'accompagner ou être adopté par mes chouettes clients. J'ai mis en place une jolie clé usb en bois avec le logo Cygne Noir Studio gravé dessus pour livrer mes photographies, j'ai choisi une merveilleuse boîte en bois de tirages d'art pour orner les étagères des souvenirs, et j'ai imaginé un packaging avec des petits bouts de ce qui compose mon univers.
Le tote bag est celui qui m'accompagne pour vous rencontrer, qui me donne confiance en cette folle aventure et qui sème mon univers le temps d'un passage dans la ville.

Le tourbillon. Le volume. L'élan, le mouvement. Un tissu, un animal, une fleur. Il est question de couleur, c'est certain. S'y projeter. Démêler les couleurs, tisser des histoires colorés. L'amour. Toujours. Tricoter les sentiments. Et la photographie. Dans le mouvement, dans ce mouvement. Ce mouvement comme le ciel de mars, bercé par le vent. Fou. Folie. Le tourbillon. Le volume. L'élan.

Source : Pinterest

Parfois il suffit juste d'un vide. Un espace un peu grand. Un flottement. Entièrement blanc. Ou entièrement noir. L'espace. La nuit. Puis quelque chose de doux, la sensation, le toucher. Et la peau. Les tâches de rousseur. C'est si beau. Je suis brune depuis toute petite, et j'ai des tâches de rousseur. C'est quelque chose que j'ai toujours adoré. Un lien avec ma maman dont le visage en est parsemé. Peut-être est-ce pour cette raison aussi que j'ai toujours adoré les rousses. Ces cheveux si lumineux, si flamboyants. Couleur feu. Magnifique. Avec une peau souvent très pâle. C'est sûrement ça qui détermine aussi la présence de ces paillettes naturelles sur le visage. Au fil du temps, cela fait parti de nous, on n'y fait plus trop attention. Et ça n'a jamais été un problème, à l'adolescence, contrairement à ma peau très blanche, qui était source de discussion quant aux rivalités sur le meilleur bronzage. Pour je ne sais quelle raison je n'ai jamais couru après un teint hâlé, parce que je savais l'aventure perdue d'avance. J'ai profité d'aimer ce que d'autres ont détesté. Et en été, j'ai adoré voir mon visage, mes mains et mes épaules muer doucement sous le soleil. La lumière se balade aussi sur la peau. 

Parfois il suffit juste d'un vide. Un espace un peu grand. Pour y faire entrer la lumière.